Et si nous réalisions votre projet ?
Biographe familiale, écrivaine de vie, je vous propose de traverser ensemble ce singulier voyage littéraire !
Écrivaine Biographe, construisons le puzzle de tous vos moments de vie.
Alors, si nous décidons de partager ce temps si particulier ensemble, je me dois de vous livrer un peu de moi.
Mais avant toute chose, ce qui me séduit le plus dans ce métier, ce sont ces instants partagés où se mêlent découverte et authenticité.
Et si nous réalisions ensemble votre projet ?

Écrivaine Biographe, je vous propose de construire le puzzle de tous vos moments de vie.
Alors, si nous décidons de partager ce temps si particulier ensemble, je me dois de vous livrer un peu de moi.
Mais avant toute chose, ce qui me séduit le plus dans ce métier, ce sont ces instants partagés où se mêlent découverte et authenticité.
Mon parcours
Après un parcours universitaire et l’acquisition d’une Maîtrise en Lettres Modernes et Communication, j’ai exercé la profession de formatrice dans des domaines variés (la sommellerie, la restauration, la production, le tertiaire) et avec des publics différents (jeunes en apprentissage, adultes en reconversion professionnelle, personnes en situation de handicap).
Des publics passionnés et passionnants. Je me suis ainsi « abreuvée » de nombreuses histoires de vie. Des explosions d’émotions. Une ouverture pour appréhender le monde autrement. Avec cette idée alors déjà sous-jacente, encore non « conscientisée » de RACONTER !
Et puis, il y a eu les voyages ! L’exotisme de la terre inconnue, des rencontres métissées. Une croisée des chemins avec des histoires à écrire. Pour garder cette trace indélébile. Celle de la mémoire.

Après les voyages, une rencontre majeure : les migrants. J’ai écouté leur passé bien souvent terrifiant, vu dans leurs yeux la peur de parler, assisté avec admiration à leur courage, à cette force indéniable de reconstruction.
Là-encore, l’envie irrépressible de coucher sur du papier ces récits de déracinés m’a longtemps trotté dans la tête.

J’ai traversé la vie et les années avec ce petit leitmotiv enfoui quelque part dans un coin de mon cerveau qui me disait : RENCONTRER, RACONTER et ÉCRIRE.
Voilà ce dont j’ai envie. Devenir BIOGRAPHE FAMILIALE – ÉCRIVAINE DE VIE.
Car nous pouvons décider dans une vie d’en avoir plusieurs.
D’abord, la possibilité d’avoir un autre rapport au temps… et donc de le prendre afin de m’accorder la possibilité de tisser des liens entre les gens, les évènements et les mots.
Cette nouvelle aventure s’est concrétisée par un déménagement dans le Lot et une nouvelle profession !

Celle de BIOGRAPHE FAMILIALE – ÉCRIVAINE DE VIE !
Ma Première Expérience de Biographe - Écrivaine de Vie
Tout a commencé lorsque j’ai vu cette étincelle au fond de ses yeux. Je ne le savais pas encore mais La Petite Fabrique de Souvenirs venait de naître.
Comme une évidence.
Au fond, il s’agit d’une rencontre simple, celle de l’oncle de mon époux, à qui j’ai proposé d’écrire le récit de sa vie.
Ces petites anecdotes qui semblent banales et qui sont si précieuses cependant. Celles qui ont émaillé toute une existence.
L’histoire de La Petite Fabrique de Souvenirs a donc débuté par cette rencontre qui s’est révélée être un « déclencheur d’appétence » avéré pour la profession de biographe familiale.

Au fur et à mesure du déroulement de nos entretiens, riches d’émotions, un rituel s’est imposé naturellement. Après chaque séance, nous déambulions dans le jardin de F., humions avec un plaisir inégalé les herbes aromatiques, coupions quelques légumes frais de la saison et nous abreuvions des couleurs chatoyantes et des odeurs entêtantes des fleurs qui parsemaient « la forêt » de F.
Pendant que je construisais l’histoire de vie de F., il me prodiguait mille et un conseils de jardinage.
Je n’oublierai jamais le jour où je lui ai donné son livre. J’ai su que cette expérience singulière allait devenir un projet plus ambitieux.
Comme une envie irrépressible de renouveler l’ensemble de ces instants inédits, qui, à chaque fois, se feraient différents.
Voilà comment je suis devenue BIOGRAPHE FAMILIALE.

Quelques extraits de biographies
(Pour des raisons de confidentialité, tous les noms ont été modifiés.)
LES PETITS POIS - Août 2020

Extrait 1
Dans la carriole, par tous les temps, souvent avec le vent qui venait gifler mon visage et glacer mes doigts, je me tenais à côté d’elle, silencieux. Je me laissais imprégner par la nature de l’aube. Il faisait encore nuit parfois. Le bruit des sabots de Lianon, notre cheval, venait troubler la quiétude matinale. Je les entends à nouveau claquer, toujours avec ce même rythme régulier, sur la terre gelée ou craquelée, selon les saisons. La mère, tenir les chevaux, elle avait ça dans le sang. C’était sensationnel. Son père, il disait : « Ça c’est une femme qui sait mener les chevaux ! » Une MONIER. Sûr !
Extrait 2
Nos sabots, on devait en prendre soin. On en avait deux paires : une pour l’école, des galoches, recouvertes de cuir, avec des chaussons fourrés à l’intérieur. Pour le jardin, le sabot cloche, taillé directement dans l’arbre. Près de Zola se trouvait le sabotier de la ville. Du qui ne se fait plus. Du sur mesure. Ma mère, les sabots, elle les faisait tailler. On apportait la matière première chez l’artisan à l’époque. Un bout de tronc directement pris à la source. Taillé à même l’arbre. Une fois le sabot fabriqué, on en prenait soin pour le garder le plus longtemps possible. Ça coûtait ! Il fallait alors l’entourer d’une fuerte, un bout de métal, qui pointé de chaque côté, permettait un bon maintien et évitait au sabot de se fendiller à cause du froid. Aujourd’hui, la fuerte ça s’appelle plus.
Extrait 3
Il ne faut jamais penser à la place de nos enfants et les imaginer comme on voudrait qu’ils soient. C’est une farce immense. Un leurre permanent.
De l’incompréhension totale, on passe par la colère, la déception, la honte. Ensuite, on tente de comprendre, d’accepter. Puis, on accompagne dans la maladie, impuissants, on souffre de voir la chair de son propre sang se liquéfier chaque jour davantage jusqu’à ce que l’on ne voit plus que les os tellement la peau est devenue ténue. On fait semblant d’y croire encore, on est forts devant et on craque dans les coulisses. Parce qu’on est de ces générations où un parent ne s’autorise pas à pleurer devant son enfant.
LA MAISON BLEUE - Mai 2021

Extrait 1
Tout ceci a contribué à une nouvelle naissance et m’a permis d’explorer avec avidité des sentiments jusqu’alors inconnus : l’utilité, la reconnaissance, le savoir. Je respirais l’envie. L’envie de tout dévorer. A satiété. Rien n’aurait pu m’arrêter. J’ai alors eu cette sensation que l’on appelle « supériorité », moi qui me sentais si peu de choses. Jusqu’alors écrasée par ce poids du vide, ce manque de l’ailleurs, ce dénuement intellectuel… Cette pauvreté, elle m’a parfois engloutie, collée, imprégnée. Je la sentais jusque dans mes vêtements, dans la boue qui parfois imprimait mes jupes lorsque nous devions aller chercher mon père. Il faut dire que mon père parfois il avait du mal à lâcher la bouteille et nous avons été, avec ma belle–mère, le récupérer de temps en temps sur les bords de la route ivre mort.
Extrait 2
Tout ce que je portais en moi, c’est toujours resté à l’intérieur. Manuel ? Je ne crois pas que je lui disais tout ce que je vivais. Je gardais cela pour moi. C’était viscéral mais personnel. Solitaire. Sortir de cette usine, une importance !!! Et puis m’investir dans la défense des conditions féminines avec toujours de l’espoir. Lors de mes retours à la maison, j’en parlais parfois à Manuel, mais sans plus car je me disais qu’il ne pouvait pas comprendre vraiment. Peut-être parce qu’il est homme tout simplement. Une route nous séparait sur ces sujets délicats et vitaux. Manuel… L’usine, il ne savait pas ce que c’était alors pour moi, il ne pouvait pas comprendre ! Et puis, le militantisme, ce n’était pas son moteur ! C’était la terre dans leur famille ! Lui, il a découvert la dureté de la vie pendant son service, mais pas l’usine. Il n’y a jamais travaillé. Moi, je sais ce que c’est. Ces cadences infernales, ce rythme lancinant, les têtes vidées, la chaleur moite, les rivalités entre femmes. Les différences d’âge ! Les plus âgées, elles se houspillaient entre elles et à nous les plus jeunes, elles nous lançaient des sacrées piques. Et l’été !!! La transpiration, les odeurs rances, le bruit toujours !
Quelques extraits de mon roman
CES POINTS DE ROUSSEUR - Décembre 2021

Quatrième de couverture
Il y a un temps où je les ai aimés ces corps. Je m’enivrais de leurs odeurs. Je caressais la douceur ou la rugosité des matières. J’observais avec précaution les reliefs possibles, les perceptions des volumes à venir.
Oui, tout allait bien. La vie s’écoulait paisiblement dans mon atelier de sculpture à Arz, île endormie du Golfe du Morbihan.
L’île des Capitaines.
L’île où La Houleuse vient encore faire des ravages.
Mais ce ravage là, je ne l’ai pas vu arriver.
Il avait pris la forme de ces sirènes par lesquelles vous vous retrouvez envoûtée, avant même d’avoir enfin saisi, qu’il était trop tard pour vous enfuir.
Extrait 1
En sortant de l’atelier, la nuit m’a saisie. Je suis allée à la maison chercher un pull et je me suis dirigée vers la plage. Tout était silence. Seul, le bruit des vagues venait briser la tranquillité du matin. Chacun de mes pas marquait le sable, le vent dans les pins entamait sa danse et leur odeur venait chatouiller mes narines. Peu à peu, la nuit s’éclaircissait. J’aimais assister au lever du soleil. Juste ce moment précis et éphémère où la lumière et la surface des vagues se confondent. Où l’eau semble lisse.
Extrait 2
Et cet homme là, aux traits bruts, taillés à la serpe. Offert aux rafales du vent, le visage marqué par de longues années semble pourtant avoir survécu aux aspérités du temps. Quelques grains de sable mêlés à une chevelure noire et drue et à une barbe mal coupée, des rides irrégulières inscrites sur un grand front bombé, les joues émaciées, sur la gauche une longue cicatrice, souvenir d’une pêche en mer, le nez fin et droit, des yeux qui vous fixent sans ciller : Justin Le Téméraire porte bien son nom.
Mais ce sont ses mains surtout qui retiennent l’attention. Dures, rêches, calleuses : des mains de pêcheur qui ne s’en laissent pas conter. Dans leurs paumes, on lit, l’endurance et la douleur pour remonter les filets, les heures passées en mer à affronter l’Insoumise, comme on l’appelle ici, la volonté pour rester en vie lorsque la tempête se déchaîne et que l’on sait alors que l’on n’est rien, que d’un instant à l’autre tout peut basculer, et que ce soir, si on est encore en vie, on ira se recueillir près de La Grande Viala : la sainte des marins, autrefois celle des capitaines de l’île. Ici, tous les sillons du temps sont inscrits, indélébiles. A travers Justin le Téméraire, on entend encore les grains de sable crisser et s’écouler entre les doigts comme le temps qui passe, on écoute le bruit du ressac sur la grève et l’on sent le vent qui vient fouetter et narguer les visages en faisant voler des nuages de sable, on hume aussi ces embruns si propres à l‘île, cette odeur de sel, légèrement âcre, qui vous fait froncer le nez, et dont, lorsqu’on est né ici, on ne peut plus se passer.
Trouver VOTRE biographe est avant toute chose une nouvelle aventure humaine. A ce titre, notre première rencontre est essentielle car elle doit être basée sur le respect et la confiance.
Remontons le temps et faisons émerger ensemble vos souvenirs.
Ravivez votre mémoire.
Contactez-moi pour un premier échange !
Trouver VOTRE biographe est avant toute chose une nouvelle aventure humaine. A ce titre, notre première rencontre est essentielle car elle doit être basée sur le respect et la confiance.
Remontons le temps et faisons émerger ensemble vos souvenirs.
Ravivez votre mémoire.

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